«Il s'est sarkoïzé» : après l'avoir soutenu, Philippe de Villiers étrille Emmanuel Macron! Il était bien naïf Philippe...pourtant un homme intelligent !

Publié le par Carolyonne89

LE SCAN POLITIQUE - Dans un entretien à Valeurs Actuelles, Philippe de Villiers avoue être «profondément déçu» par les débuts d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Figure de la droite souverainiste, il a pourtant longtemps affiché sa sympathie envers le chef de l'État.

 

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Philippe de Villiers regrette avoir eu «l'espoir naïf comme tant d'autres» face au renouveau prôné par Emmanuel Macron. Au début, le souverainiste estimait qu'il cochait les cases pour être selon lui un bon chef d'État, à savoir «un président anormal qui incarne la fonction symbolique». «J'ai même pensé, dans les premiers temps, au Louvre, puis avec Trump sur les Champs-Élysées et Poutine à Versailles, que le nouveau président allait pratiquer la verticalité régalienne et déposer sur son chemin les petits cailloux symboliques des grandeurs françaises», raconte-t-il.

«J'ai compris qu'il n'avait pas compris!

L'espoir du souverainiste a finalement tourné court. «Quand j'ai vu la fête de la Musique à l'Élysée avec les transexuels en résille, et le doigt d'honneur des Antilles, j'ai compris qu'il n'avait pas compris», déplore Philippe de Villiers. Ses déceptions lui ont permis d'établir une théorie sur le profil d'Emmanuel Macron. «Je pense aujourd'hui qu'il est peut-être le phénomène ultime de l'accomplissement de cette hybridation, unique dans l'histoire, de l'extrême-centre, caractérisé par le rejet de la politique, et du marketing, qui est son effacement au profit de l'image», analyse-t-il, jugeant que, «de ce point de vue, Macron s'est “sarkoïzé” à vitesse grand V».

Par ailleurs, le souverainiste se revendique volontiers dans le camp des «populistes» face à celui des «progressistes» que souhaite porter Emmanuel Macron, notamment pour les européennes de 2019. «J'ai entendu notre président dénoncer “la lèpre populiste”. Je lui réponds: “Emmanuel, je porte ma crécelle, je suis lépreux.” Être progressiste, aujourd'hui, c'est être pour l'enfant sans père, pour l'abolition de toute frontière, de tout État, de toute souveraineté, pour le glyphosate, le multiculturalisme qui conduit à des sociétés multidécolorés?», interroge-t-il. Des attaques salées, oui, mais en toute «amitié».

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